Calqué sur la période d'essai admise dans les rapports professionnels, le "bail à l'essai" permettrait à un occupant d'entrer dans les lieux en payant un montant défini de loyer. Au bout de quelques mois (6 mois par exemple), si l'essai n'est pas concluant, le propriétaire bailleur pourrait donner congé au locataire, sans indemnité ni formalité et surtout sans motif. Si, au contraire, le test est satisfaisant, le bail à l'essai pourrait être transformé en bail de droit commun. "De façon générale, notre société est trop enfermée dans des contraintes de textes, constate l'UNPI. Si nous adoptons le régime du bail temporaire, cela incitera peut-être des personnes qui disposent d'un logement vide mais redoutent de ne pouvoir le récupérer en cas de problème de consentir un bail à l'essai".
À durée déterminée
Toujours dans le but d'assouplir les rapports locatifs, l'UNPI propose la mise en place d'un "bail à durée déterminée". Sa durée serait fixée lors de la signature du bail et se terminerait sans que le bailleur ait à donner de congé. Quant au locataire, il pourrait bénéficier d'une réduction de loyer, calée sur le modèle de la prime de précarité versée aux salariés en CDD.
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