Valérie Ayala
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02.07.2017

Clés de lecture des diagnostics immobiliers

Olivier Héaulme, directeur technique de la franchise Diagamter et expert auprès des tribunaux fait le point sur les diagnostics techniques. Il sera présent aux 3e Assises immonot (11-13 octobre, Montauban) et animera un atelier (atelier «Le bonne lecture des diagnostics techniques»).

Combien de diagnostics sont obligatoires aujourd'hui ?
Cela peut varier de 1 à 8. Leur nombre dépend de plusieurs paramètres : type de bien (maison, commerce, appartement, etc.), année de construction du bien et de ses équipements, région (recherche de termites ou non) et projet (vente, location ou encore travaux).

L'atelier que vous animez aux Assises Immonot s'intitule « la bonne lecture des diagnostics techniques ». Cela veut-il dire qu'il y a des « bonnes » et des « mauvaises » lectures ?
Tout à fait ! Les diagnostics amènent énormément d'informations. A titre d'exemple, des dizaines de caractéristiques thermiques d'un bien sont indiqués dans un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) et plus de 120 points de contrôles sont effectués dans un cadre du diagnostic électricité. Bien souvent, le candidat acquéreur ou locataire s'arrête à la lecture des conclusions. Or, chaque paragraphe d'un rapport de diagnostic apporte une information complémentaire à cette conclusion qui peut notamment permettre à ce candidat de valider son choix en toute connaissance de cause. J'ajouterais que, comme dans beaucoup de domaines, la qualité des rapports de diagnostics peut être très disparate. Il est donc essentiel de connaître quelques clés de lecture pour s'assurer de la validité des diagnostics et donc de celle de l'acte de vente ou du bail de location !

Quels conseils donneriez-vous aux négociateurs ?
D'abord, de continuer à se former ou à s'informer sur ce domaine particulier. Les diagnostics sont obligatoires, ils sont aussi devenus indispensables aux candidats acquéreurs ou locataires. Leur contenu participe à leur décision de louer ou d'acheter. Je conseille donc aux négociateurs de participer à des ateliers du type de ceux organisés sur ce sujet chaque année par Immonot, mais aussi de demander à leur diagnostiqueur de les informer continuellement sur le contenu des rapports de diagnostics et les responsabilités de chacun. Enfin, je leur conseillerais de profiter des nouveautés en terme de services mis en place par les grands réseaux de diagnostics : infographies spécifiques expliquant les différentes anomalies pouvant être décelées par un diagnostiqueur, plan 3D, image à 360°, etc.
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